Lauréate du prix Raymond-Gervais 2013
Catégorie Primaire-secondaire
Allocution prononcée lors de la remise du prix
Notre lauréate 2013 dans la catégorie « primaire-secondaire » est titulaire d’un baccalauréat en orthopédagogie, d’une maîtrise en psychopédagogie (portant sur les composantes de l’expérience du visiteur adulte dans un musée de sciences naturelles), d’une mineure en arts et sciences, tous ces diplômes ayant été obtenus de l’Université de Montréal, et d’un certificat en efficience cognitive de l’UQTR. Elle a également suivi de nombreux perfectionnements offerts dans d’autres universités, comme McGill et l’Université St-Paul au Minnesota, mais également à l’Agence spatiale canadienne, au Centre canadien de formation en foresterie pour les enseignants, et bien d’autres.
Elle a d’abord travaillé comme chercheur à la CECM (aujourd’hui CSDM) en 1984-85, puis comme orthopédagogue à la Commission Scolaire Taillon et comme chargée de cours à l’UQO. Elle a ensuite commencé sa carrière comme conseillère pédagogique généraliste à la CS Baldwin-Cartier en 1986, poste qu’elle a conservé pendant près de 10 ans. En 1998, elle devient enseignante au primaire avant de devenir animatrice d’un programme de développement des compétences parentales appelé Passe-Partout. Depuis 2000, elle est conseillère pédagogique à la CS des Haut-Cantons, d’abord comme généraliste, puis, rapidement, sur le dossier « science, technologie et mathématique » au primaire, avec une implication partielle, entre 2006 et 2009, comme spécialiste de l’évaluation en S&T au MELS. Notons au passage qu’elle est déjà détentrice du « Prix d’excellence en éducation Chenelière » en mathématiques, science et technologie.
En plus de tous ces mandats, elle a également laissé sa marque ailleurs dans le monde, comme « ambassadrice » du Québec auprès de la CONFEMEN, à Dakar au Sénégal en 2009 ; puis, en mars 2012, elle est envoyée au Cambodge, afin d’évaluer les besoins pour un projet de construction d’une école. En juin de la même année, elle est envoyée par l’Université de Montréal et une équipe de conseillers pédagogiques pour organiser et animer la formation d’enseignants Haïtiens.
Depuis plusieurs années, elle s’implique en recherche avec le CREAS, le Centre de recherches en éducation S&T de l’Université de Sherbrooke, où elle accompagne des équipes d’enseignants dans le développement et la mise en œuvre de situations d’apprentissage. Ces implications lui ont valu de présenter à plusieurs reprises ses résultats dans des congrès, dont celui de l’AESTQ, mais aussi au congrès de l’Association mondiale des sciences de l’éducation.
Son dossier contient une longue liste d’implications ponctuelles auprès, entre autres, de Biodôme de Montréal, des Expo-sciences, des Syndicats, du Conseil de loisir scientifique, de l’AstroLab, d’un projet « Science en ligne », etc.
Les lettres de recommandation contenues dans son dossier de candidature sont écrites par des conseillers pédagogiques qui la connaissent, des enseignantes qui ont bénéficié de ses services et des professeurs d’Université. Les mots qui reviennent le plus souvent sont « enthousiaste » et « passionnée », mais on décrit aussi dans ces longues lettres une personne « rigoureuse », « engagée intellectuellement », « leader », « ouverte », « dévouée », « calme » ; et qui fait la différence lorsque se pose le défi considérable d’intéresser les enseignants du primaire aux S&T et de les faire intégrer dans leur pratique. Une des lettres, écrite par une enseignante qui s’est décrite comme initialement « peu encline » à investir ses énergies en S&T et « intimidée » par cette matière, ajoute : « son approche et son attitude sont déterminantes dans la mobilisation des enseignants ».